Une audience aura lieu le 30 mars pour examiner la requête en référé liberté. Les associations demandent des « mesures adéquates » en vue de protéger les sans-abri face à la propagation du coronavirus.
Le Conseil d’État a été saisi en référé liberté par plusieurs associations sur « le traitement des sans-abri sous Covid-19 afin de demander une protection renforcée et la réquisition des locaux habitables sans délai », selon un communiqué de Droit au Logement mercredi 25 mars.
À la demande de la fédération DAL, de la Ligue des Droits de l’homme, l’association Élu/es Contre les Violences faites aux Femmes (ECVF), l’association KALI, le Conseil d’État vient de fixer une audience lundi 30 mars à 14h30, pour examiner la requête en référé liberté.
Ces organisations demandent, « contre la carence de l’État », à prendre des « mesures adéquates » en vue de protéger « les libertés fondamentales des personnes sans hébergement ou hébergées dans des logements collectifs ». En assurant notamment « une prise en charge de toutes les personnes sans hébergement », en procédant « à un dépistage systématique du public pris en charge » et en fournissant « un hébergement individuel d’urgence pour satisfaire les obligations de confinement ».
Les associations réclament aussi que dans le cadre de la loi d’urgence sanitaire que l’État réquisitionne des « logements et locaux vacants habitables immédiatement » comme par exemple « les logements meublés touristiques loués à l’année via des plateformes de type Airbnb ».