La mise à jour rapporte que certaines augmentations de prix injustifiées ont été signalées ici et là au pays, mais on juge «très improbable» de voir des augmentations de prix abusifs.
Selon Sylvain Charlebois, il y a moins de promotions offertes actuellement. Les circulaires semblent avoir diminué, probablement parce que les épiciers sont trop occupés à s’assurer que leurs tablettes soient pleines. Il ne faut pas s’attendre non plus à de grands rabais au cours des prochains mois.
On va vivre une dépression
Pour ce qui est du long terme, le Conseil des viandes du Canada affirme qu’il est trop tôt pour se prononcer. De son côté, Sylvain Charlebois appelle à une diminution de la consommation de viande.
«Avec la pandémie, on va vivre un ralentissement économique assez sévère. On parle d’une grande récession, probablement une dépression. Normalement, quand on vit quelque chose comme, ça, les gens vont dépenser beaucoup moins en nourriture. Ils vont manger moins de viande, moins de fruits de mer. Il va y avoir moins d’argent dans le système, c’est difficile de penser que les prix vont augmenter. C’est là qu’on s’en va.»
Frais d’exploitation
Mais il pourrait y avoir une pression à la hausse sur les prix en épicerie en raison de l’augmentation des frais d’exploitation pendant la pandémie: nettoyage, installations de protection pour les personnes aux caisses, augmentation des salaires accordées aux employés.