Son successeur et actuel maire de Dijon, François Rebsamen, a aussitôt réagi sur Twitter :
Émotion en apprenant le décès de Robert Poujade. J’adresse à sa famille mes sincères condoléances. Passé le confinement, viendra le temps de l’hommage de notre ville à son ancien maire.
— François Rebsamen (@frebsamen) April 14, 2020
Un autre de ses successeurs, cette fois-ci à la tête du département de la Côte-d’Or, a lui aussi fait part de son émotion sur le même réseau social :
Robert POUJADE était très attaché à sa ville et à ses habitants. Il a beaucoup fait pour le rayonnement de #Dijon et pour la #CôtedOr dont il a été le Président du #Département. J’adresse à sa famille toute ma sympathie.
— François SAUVADET (@sauvadet) April 14, 2020
Pendant de longues années, Robert Poujade a marqué la vie politique bourguignonne : il fut donc notamment maire de Dijon de 1971 à 2001, président du conseil général de la Côte-d’Or de 1982 à 1988, conseiller régional de Bourgogne de 1970 à 1986 ou encore député UDR, puis RPR de la Côte-d’Or pendant plusieurs années à partir de 1967.
Il a aussi occupé des fonctions nationales et notamment celle de ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Protection de la nature et de l’Environnement. Il fut en charge de ce portefeuille du 7 janvier 1971 au 1er mars 1974 sous les gouvernements de Jacques Chaban-Delmas et de Pierre Messmer.
Les premières missions qui lui ont été confiées concernaient la lutte contre la pollution sonore, le développement d’un réseau de contrôle de la qualité de l’air, l’extension des compétences des agences de l’eau, des contrats entre l’État avec les branches industrielles polluantes pour mettre en place des normes de lutte contre les nuisances (notamment avec la papeterie, cimenterie, l’industrie de surfaçage, BTP, cette dernière le menaçant indirectement). A l’époque, son ministère était doté d’un budget de près de 200 millions de francs et de 300 fonctionnaires. Ses moyens ont été renforcés à la suite du premier choc pétrolier.
Par la suite, Robert Poujade a assuré d’autres missions relatives à l’environnement : il a été ainsi président du Conservatoire du littoral (1976).
Un long parcours commencé dès l’âge de 18 ans. Regardez cette rétrospective de la vie politique de Robert Poujade, commentée par Maryline Barate :
Source : Franceinfo